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Le moustique traditionnel et le moustique tigre

L’arrivée du printemps et la montée des températures est la période propice à la prolifération des moustiques. Mais le réchauffement climatique a pour conséquence de nous offrir des hivers plus doux et plus souvent en compagnie des ces insectes.

Pour en savoir plus sur le moustique, son rôle, son comportement et pourquoi nous l’attirons, découvrez ici les réponses aux questions les plus fréquemment posées à son sujet. Retrouvez également notre rubrique sur le moustique tigre, ses différences et les dangers qu’il apporte avec lui.

Questions générales

Le moustique est-il vraiment un insecte utile au sein de nos écosystèmes ? Si leur rôle dans la nature n’est pas évident, car nous avons tendance à penser seulement à tous les désagréments dont ils sont synonymes (piqûres, démangeaisons, vrombissement en vol), ils sont essentiels à la biodiversité telle qu’on la connaît. En tant que maillon de la chaîne alimentaire, les moustiques sous différentes formes sont les proies de nombreux prédateurs : les poissons ou les animaux aquatiques comme les punaises d’eau se nourrissent des larves de moustique lorsqu’elles se développent à la surface de l’eau, et les oiseaux ou les animaux volants comme les chauve-souris sont de redoutables prédateurs des moustiques à l’âge adulte. Saviez-vous qu’une chauve-souris peut chasser jusqu’à 600 moustiques par heure ?

Le rôle du moustique dans la pollinisation des plantes est également étudié et peu connu. Lorsqu’elles ne trouvent pas de proies animales ou humaines, les moustiques femelles butinent pour compenser le manque de protéines nécessaires au développement de leurs œufs. Les moustiques mâles jouent un rôle plus important dans la pollinisation puisqu’ils ne piquent jamais, mais l’importance des moustiques dans ce domaine n’est pas démontrée puis que la survie d’aucune plante ne dépend du moustique.

Tout d’abord, seule la femelle moustique pique. Après l’accouplement avec le mâle, elle cherche à s’alimenter en protéine afin d’amener à maturité ses œufs récemment fécondés. Toutes les espèces de moustiques ne piquent pas l’Homme : d’autres espèces seront attirées par certains mammifères, oiseaux ou même animaux à sang froid comme les grenouilles et les serpents.
Autrement, l’alimentation des moustiques est d’ordinaire composée du nectar de végétaux, ce qui en fait également d’excellents pollinisateurs.

Oui, mais il préfère piquer en une seule fois s’il n’est pas dérangé. Lorsque nous nous apercevons de la présence d’un moustique, nous avons tendance à le chasser : s’il interrompt son repas, il y a de grandes chances qu’il revienne pour le terminer.

Par exemple, les piqûres du moustique tigre sont plus douloureuses. L’être humain a tendance à rapidement le chasser de son bras et le moustique revient donc le piquer afin d’avoir un repas complet.

Il a été constaté que le moustique est plus souvent attiré par les couleurs sombres comme le noir ou le bleu foncé. On peut penser que les peaux foncées auraient tendance à plus attirer les moustiques que les peaux pâles. Il est donc conseillé de porter des vêtements clairs, même si le facteur visuel n’intervient que tardivement dans la traque du moustique, lorsqu’il est assez proche de sa proie (à environ 1,50 mètres).

Oui, nous avons trouvé qu’il existe des affinités par rapport au groupe sanguin O+. Les femmes enceintes sont également plus attirantes pour le moustique car leur métabolisme est plus élevé que la moyenne, elles émettent donc plus de CO2. La génétique a également son rôle : les personnes dégageant naturellement plus de CO2 ou plus d’odeurs humaines attirant le moustique se feront plus piquer.

Le moustique prend également en compte le comportement de sa proie : les enfants et les personnes âgées, moins réactives, ont moins tendance à chasser les insectes volants, ce qui arrange le moustique car il aura plus de chances de finir son repas en une fois.

C’est à cause de la salive du moustique qui est allergisante. Lorsqu’elle pique, la femelle injecte sa salive et un anticoagulant : votre corps aura comme réponse immunitaire la sécrétion d’histamine, un neuromédiateur responsable d’une démangeaison désagréable.

Cette démangeaison est déclenchée en 30 à 60 secondes et se dissipera après environ 10 minutes. C’est pour cela qu’il ne faut pas gratter un bouton de moustique lorsqu’on vient de se faire piquer (plus dur à dire qu’à faire ?).

Non, la femelle ne pique que pour se nourrir et assurer la maturation de ses œufs. Elle ne meurt donc pas après la piqûre, à la différence de l’abeille qui, elle, ne pique que pour se défendre, c’est en perdant son dard lors de la piqûre que la mort lui est inévitable.

Malheureusement, oui. Les moustiques ont la capacité d’hiberner, qu’on appelle la diapause. Lorsque les températures baissent, il cherche un endroit suffisamment chaud pour assurer sa survie et passe l’hiver en état léthargique (son métabolisme est complètement au repos) jusqu’au printemps à la remontée des températures. À l’état de larve, les moustiques ne peuvent se développer à basse température et restent donc à la surface de l’eau jusqu’à ce que les températures soient propices à son développement.

Le Culex pipens, l’espèce la plus répandue chez nous, arrive cependant à se réfugier dans nos maisons. S’il y a des eaux stagnantes, il pourra même se reproduire et vivre (et vous piquer !) en hiver dans votre maison. De plus, le réchauffement climatique nous octroie des hivers de plus en plus doux, ce qui permet aux moustiques de ne pas hiberner et de se reproduire tout au long de l’année.

À l’âge adulte, le moustique fait partie de l’alimentation des araignées, des insectes comme les libellules, des oiseaux comme les hirondelles, des lézards, ou encore des chauve-sourisCes dernières sont d’excellents chasseurs de moustiques : une chauve-souris peut chasser jusqu’à 600 moustiques par heure, soit 5000 par nuit ! L’installation d’un nichoir à chauve-souris permet par exemple de réinsérer l’animal en milieu urbain et de lutter activement contre le moustique sans aucune utilisation d’insecticide.

Les moustiques sont également chassés à l’état de larve. Évoluant à la surface de l’eau, ils peuvent être la proie d’invertébrés aquatiques ou de poissons larvivores.

En plus d’être le plus meurtrier, le moustique est l’animal qui transmet le plus de maladies sur la planète. Selon les espèces, le moustique peut transmettre le Zika, la Dengue, le chikungunya ou encore le Palu (parasite)Visitez notre page dédiée aux risques liés au moustique pour la santé pour en savoir plus.

Les arabis (simulies et culicoïdes) sont des petits moucherons ressemblant aux moustiques. Les femelles sont également hématophages (elles se nourrissent de sang) et peuvent nous piquer. Elles sont cependant moins dangereuses que les femelles moustiques, même si elle peuvent transmettre la fièvre catarrhale des moutons.

La plupart des espèces ont des aires de vol comprises entre 1 et 5 kilomètres. Le moustique tigre préfère quant à lui se déplacer sur un rayon d’environ 100 mètres. Le moustique peut se déplacer malgré lui sur une distance beaucoup plus grande selon plusieurs facteurs comme le vent, les voyages en voiture, train avion, etc.

Capables de coloniser de nombreux types d’environnements, le moustique tigre est l’une des espèces les plus invasives du monde : ses œufs peuvent résister à la dessiccation (déshydratation) et à des températures basses. Les échanges commerciaux en croissance constance sont souvent responsables des mouvements d’espèces de moustiques. Les moustiques tigres sont particulièrement friands du transport de pneus, dans lesquels les eaux stagnantes les aident à proliférer.

La lutte contre les moustiques passe par la science de la lutte anti vectorielle. La méthode chimique (utilisation d’insecticides) est la plus répandue mais aussi la plus décriée pour son impact sur l’environnement et les écosystèmes.

La méthode biologique (utilisation de BTI lors d’épandage aérien) cible bien le moustique mais également les chironomes, un cousin du moustique. En tuant cette espèce, toute la chaîne alimentaire est affectée puisque ses prédateurs ne peuvent plus se nourrir.

La méthode Qista demeure la solution écologique et respectueuse de l’environnement la plus efficace aujourd’hui. En cassant les cycles de reproductions et en supprimant les gîtes larvaires, les moustiques sont capturés et les femelles ne se reproduisent plus dans une zone déterminée. Les autres espèces continuent de jouer leur rôle dans les écosystèmes et il n’y a aucun danger pour l’environnement ou les humains.

Contenu La méthode Qista demeure la solution écologique et respectueuse de l’environnement la plus efficace aujourd’hui. À l’extérieur, les bornes Qista restent le moyen le plus efficace de se débarrasser des moustiques tout en protégeant sa famille. La solution Qista est écologique et ne capture que les femelles moustiques. Vous pouvez également appliquer 10 écogestes utiles pour limiter la prolifération des moustiques dans votre jardin.

Non. Les applications téléphones vantant l’éloignement des moustiques par ultrason ne sont que des gadgets et ne fonctionnent pas. Attention, certaines de ces applications sont payantes malgré leur efficacité non prouvée. Les bracelets répulsifs, lotions et autres bougies parfumées peuvent déranger le moustique mais leur rayon d’action et leur efficacité sont souvent limités.

Le moustique tigre

Le moustique traditionnel, c’est-à-dire les espèces que nous trouvons généralement en Europe, est autochtone. À l’inverse, le moustique tigre est d’origine asiatique et il est très invasif. Après avoir été importé, il s’est très vite propagé sur le continent.

Pour les différencier, voici quelques éléments pour vous aider :

  • Le moustique tigre possède un corps noir rayé de blanc, ses pattes sont également rayées, il a une ligne blanche sur le thorax et ses ailes sont noires. Le moustique traditionnel a quant à lui un corps brun avec des anneaux et des ailes transparentes.
  • Contrairement au moustique traditionnel qui vit et pique principalement de nuit, le moustique tigre est diurne : il évolue majoritairement de jour.
  • Le moustique tigre est plus lent, ce qui fait de lui un insecte plus facile à chasser. Le moustique traditionnel est plus rapide et fait un vrombissement reconnaissable en vol.

Oui, car il est vecteur de plusieurs maladies virales dangereuses. Il peut notamment véhiculer des virus comme ceux du chikungunya, de la dengue et du Zika. Ces maladies sont souvent invalidantes pendant plusieurs mois et sont transmises par les piqûres du moustique tigre : elles se manifestent par divers symptômes comme de la fièvre, des douleurs articulaires, des maux de tête ou encore des éruptions cutanées.

Les femmes enceintes et les jeunes enfants ont un système immunitaire des plus fragiles. Si une femme enceinte est piquée par un moustique transportant un virus, l’embryon peut subir des conséquences graves. Les nouveaux-nés sont tout aussi vulnérables, les conséquences peuvent aller jusqu’à causer des morts infantiles.

En cas d’exposition à des zones à risque, dans lesquelles ont été répertoriées des moustiques tigres, la protection est donc fondamentale. La borne anti moustique Qista vous permet de vous prémunir de ce risque sanitaire et de protéger vos familles, pour une sécurité et un confort renforcés dans vos espaces extérieurs. Cette solution écologique est compatible avec les plus petits, contrairement à certains sprays ou crèmes anti-moustiques forts contre indiqués chez les femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants.

Vous pouvez consulter la carte de présence du moustique tigre (Aedes albopictus) en France métropolitaine sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé.

Vous avez des questions sur la solution anti-moustique Qista ?